vendredi 30 mars 2012

Rapport N° A30
Intitulé : Newcomer


Ma guerre étoilé

Prologue


     Et aller, encore un boulot de merco !
    Tous les regards venait de se tourner vers moi tandis que je beuglais inutilement contre les annonces visibles sur le tableau de la Cantina tout en récupérant les détails de l’annonce que je lorgnais depuis quelques jours. Rien n’y faisait : dans la pléthore de demandes d’aides qui s’y trouvait, Je ne voyais que les demandes d’escortes en voyage plus ou moins risqué qui ne demandaient aucune qualification, rôle que je remplissais à merveille.
     Y a vraiment rien, ajoutais-je dans un couinement de mauvaise fois, inaudible des autres, cette fois.
    Car il y en avait, du travail à mon niveau, mais il m’était si facile de me trouver des excuses. Aider les fermiers lors des récoltes : trop fatiguant pour moi ; être volontaire pour faire des tours de garde : je laissais cela au engagé ; chasser des nuisibles qui se terrent dans le voisinage : ça demandait trop d’habileté… Au final, seuls les boulots où il fallait manier un minimum mon pistolet porte-bonheur me convenait, même si je n’avais encore jamais eu à véritablement m’en servir.
    Cette arme, cela faisait maintenant 5 ans que je la portais avec moi, à la ceinture. Je l’avais trouvée à l’âge de 15 ans, lors de l’une de mes ‘esquives de travaux’, ou je partais me faire une petite randonnée solitaire dans la forêt d’à coté pour évité quelques corvées ménagères. Je m’étais enfoncé plus profondément que je ne l’avais voulu en son cœur, et j’étais tombé sur un cadavre à moitié dévoré d’un braconnier.
     ‘Tin, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir le gros lot ! m’étais-je exclamé.
    Et je m’étais vite rendu compte que cette exclamation était à la fois trop audible et très mal venu. Alors que mon pied venait de buter contre un objet métallique proche d’un restant de main et que je me baissais pour en étudier la chose, un léger ronronnement s’était fait progressivement entendre dans les fourrées, à quelques pas devant moi. Habitant dans la région, je savais très bien où je venais de poser maladroitement les pieds : directement dans le menu du jour d’un Fexis.
    Le ronronnement avait laissé place aux martellements de pattes d’une grosse masse qui venait se sauter. Je n’avais pas eu le temps de relever les yeux que son poids m’avait couché sur le dos, et ma seul action avait été de mettre mes mains devant moi en protection, poings serrés sur l’objet que je venais de ramasser. Sous la fourrure jaune rayé de noir de la bête, qui se trouvait à mi chemin entre l’espèce canine et l’espèce féline, je m’étais attendu à avoir horriblement mal, mais hormis le souffle cour et une odeur de chaire brulée, je n’avais rien ressentie de très dérangeant. Je venais de comprendre que ce bout de fer était en faite l’arme du défunt que j’avais faillit rejoindre.
J’avais repoussé ensuite son corps avec de me relever, et je l’avais trouvé plutôt facile à déplacer.
     Evidement, c’est un enfant.
    J’avais eu une fois de plus le mauvais reflexe de parler pour moi-même, mais j’avais décidé de ne plus attendre de savoir si quelqu’un d’autre m’avait entendue, et couru rapidement vers les lieux plus fréquentés et plus fréquentables de la forêt.
    C’est depuis lors que j’avais appris à manier cette arme avec plus d’habileté que la serpe de mon père pendant les récoltes. Durant les mois qui avaient suivi mon acquisition, je m’étais entrainé un peu chaque jour, tirant d’abord sur de petit objet inanimé et détruisant malencontreusement au passage quelques outils de mon père, puis passant à des nuisibles trop aventureux en bordure des chemins de forets.
     Hey, Woulfy ! dit soudain une voix devant moi qui me sorti de ma nostalgie. Qu’est-ce que tu viens encore faire par ici ?
     Je t’ai déjà dit d’arrêter de déformer mon prénom comme ça ! Ça se prononce Volfy !
    Avec toutes ces rêveries, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais déjà atteint les quais des vaisseaux. La personne qui m’avait interpelé s’appelais Artis. C’était un homme d’un âge moyen pas vraiment imposant, mais qui savait se débrouiller quand il y avait quelques problèmes de coopération de gens douteux, et c’était surtout un très grand ami de ma famille.
     Alors ? insista-i-il.
     Ben… Voila… En faite, j’ai vu une annonce où ils cherchent pas mal de monde rapidement, au quai 27B. Pour accompagner de la marchandise, à ce que j’ai compris, répondis-je tout en lui montrant les détails que j’avais noté sur mon petit écran portatif.
     Tu joues trop souvent les gros bras, gamin, soupira-t-il. Ta chance ne durera pas éternellement.
     Hey ! ronchonnai-je. Jusqu’à maintenant, je ne me suis jamais servi de mon arme sur des gens.
     C’est bien ce que je dis et ce qui m’inquiète. Enfin, tu es en âge de faire tes propres choix.
    Il n’avait pas tord. Je savais bien que tirer sur quelques bestioles n’avait rien de comparable à tirer sur une personne, un ennemi. Mais tout ce que je voyais dans ces boulots, c’était un petit voyage, certes inconfortable, mais à la fois gratuit et rémunéré.
     Bon, repris-je, en faite, si je viens te voir, c’est parce que le convoi décolle dans moins de 10 minutes, et…
     Et tu t’es dit que ce bon vieux Art pouvait te faire gagner du temps en éliminant quelques procédures ? Plutôt facile à deviner, vu que c’est toujours la seule raison qui te pousse à venir me voir au travail.
     Oui, bah, je viens juste de finir de faire mon sac, argumentai-je maladroitement.
     Et si tu ne te levais pas à midi, un jour, peut-être verrais-tu les meilleures annonces du matin, qui sont moins dangereuse. Regardes-toi, tu es à peine présentable !
    En effet, tout indiquait que je venais de sauter de mon lit. Mes cheveux noirs et cour étaient aussi bien coiffés que si j’étais parcouru d’électricité statique, une petite barbe de 3 jours commençait à être visible, mes vêtements étaient mal ajustés, la gaine de mon arme était mal accrochée à ma ceinture, et, apothéose, j’avais réussi à enfilé mon long manteau à l’envers.
     Bon, euh, alors, est-ce que tu pourrais m’aider ? insistai-je tout en remettant mon manteau à l’endroit, seul élément très visible qui m’importait.
     Signe ces paperasses, je les remplirais pour toi. Ta famille est au courant, au moins, cette fois, vu que tu sembles partir plus longtemps que d’habitude ?
    Je savais que le mini hochement de tête que je venais de faire ne l’avait pas du tout convaincu.
     Tu sais que ta sœur vient m’engueuler à chaque fois que je te facilite la tâche ?
     Qui ? YougiZz ? m’étonnai-je faussement. Moi qui pensais qu’elle venait ici juste pour voir les nouveaux arrivages de tissus qui pourraient faire de jolis vêtements pour accompagner sa plume de chevelure.
    Je savais bien qu’il s’inquiétait autant que mes parents pour moi, mais je n’avais alors qu’une pensée dans ma tête : ces formalités allaient me faire rater le départ. Après avoir fini les quelques signatures, je fis mine de m’en aller.
     Bon, ben, merci, je…
     Fait gaffe à toi, gamin, conclut-il sur un ton paternel, un léger sourire en coin.
    Ces derniers mots, bien que formel, m'avaient donné un étrange sentiment d'au revoir. Je partais finalement en direction du quai à la rencontre de mes futurs employeurs.

A suivre.

Voila voila, un nouveau petit RP (encore un...) avec un petit clin d'oeil pour une blogeuse dont c'est l'anniversaire. Elle voulait des dessins, mais je préféré la solution la moins pire, et comme je sais qu'elle passe de temps en temps par ici. :p

5 commentaires:

  1. 'Faut que je revienne régulièrement moi aussi, nee.

    ...Dis, j'ai le droit de te mettre dans mes liens sur mon blog?~ Je te laisse me dire évidemment. See you around soon en tout cas.^^ Et contrats, parce que ça en jette. *Bows* Contente d'être passée ici.^^

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    1. Hum... régulièrement... hmm.. je fais de mon mieux, ahah ^^"
      Pour ta question : évidement que tu peux :p Par contre, je ne comprends pas ton 'contrats' ? >.<
      Merci bien, en tout cas

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  2. Hé hé! c'est plutôt sympa.
    C'est YougZz' qui a dû être contente.
    :)
    est-ce que ça continuera?
    sinon, c'est quoi un RP?

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    1. Owiiii !!!!!!!! Purée en lisant je m'y attendais pas! J'ai bien rigolé !!! :D Merci beaucoup Wolfy :D ! Ze mettrai un lien sur ta fic en plus du reste, ça m'a fait trop plaisir :D

      Tu as l'air de te decrire en tant que contrebandier, je me manguie de voir ce que cela va donner :D

      A très bientot, gros bisous !!!

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    2. ça devrait effectivement continuer... si je suis pas trop pris entre SWtor et Minecraft >.<
      Un RP, c'est un récit où l'on s'imagine être le héros (du coup, je crois qu'on pourrait presque dire que tout ce que j'écrit est du RP, en faite) 'Role Play'. Vu que je m'inspire des Jeux Vidéo, c'est mon genre 1er.

      Content que ça te plaise, miss! ^.^ Par contre, raté, ce n'est pas cette aventure là que je comptais conter >.< (bon, certes, ça commence dans ce genre là)

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